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Il sera une fois

5 septembre 2013

Vivre ses rêves

Ce titre pourrait être trompeur voir mensonger.

J'ai des phases où les jours passent sans que je ne m'en rende vraiment compte, où je suis déconnectée de la réalité parce que je suis en phase de rêves. Je ne peux rien faire de la journée, je peux à peine gérer le "quotidien obligatoire" car je n'aspire qu'à me retrouver seule pour rêver. Vous savez, ces rêves éveillés, ceux qu'on appellent fantasmes... Pas le fantasme qu'on associe irréductabmement et bêtement à mon goût au sexe, mais simplement le fantasme du rêve éveillé... On s'imagine souvent une toute autre vie, un idéal de vie de notre vie...

Et pourtant, j'ai une vie normale. La vie normale, celle que l'on ne voit pas à la télé, celle qui ne fait pas la une des journaux, celle de monsieur et madame tout le monde. On a trop tendance à comparer sa vie en fonction de ceux qui nous entoure ou pire ce qu'on nous afflige à la télé. Mais l'un comme l'autre son faux.

Il y a ceux qui affiche un bien être asbolu, ceux qui nous montre à quel point leur vie est parfaite ! Mais ceux là m'angoissent profondément. La vie est faite de disputes, de désaccords, de mécontentement. On ne peut pas être satisfait à chaque instant de tout ! Ce ne serait que morosité !

Et il y a ce qui est affiché à la télé. Cela m'angoisse aussi beaucoup.. Non pas les sitcoms débiles, ni les pseudo emissions de télé-réalité. Mais de voir la masse des humains qui adapte leur vie en fonction de ce qui est dit. La télé a raison, la télé te montre ce qu'il faut faire, la télé te montre le couple idéal, la télé te montre l'enfant idéal, la maman idéale, la maison idéale, la voiture idéale... et on fonce dans le mur. On cherche sans cesse l'idéal.

Alors je rêve d'idéal. Je m'évade dans des songes qui ne sont qu'à moi, que je ne partage pas. Je me créer un monde, je vis dans ce monde souvent, et je me déconnecte de la réalité. Je suis dedans en ce moment et ça me permets de ne pas sombrer, ça me permets de ne pas perdre pieds, ça me permets d'avancer.

A une autre époque, on m'aurait brûlée pour ça. Aujourd'hui, on ne me brûlerai peut être pas, mais si j'étais née ailleurs, on m'aurait peut être enfermée, on m'aurait peut être jeté des pierres, on m'aurait peut être simplement tuée.

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13 août 2013

Dépression

Peut être n'est ce pas le mot exact. Peut être que les grands psychanalystes auraient un autre mot pour décrire mon état. Je n'ai pas une grande science infuse en la matière et je ne connais pas les recoins de cette discipline. Néanmoins, je sais que depuis un certain temps, et à vrai dire je ne saurais le quantifier dans le temps, je vais mal.

J'imagine mon état comme un circuit de montagnes russes. Et pourquoi d'ailleurs appèle t-on cela les montagnes russes ? Les montagnes (les vrais) auraient-elle un sentiment de supériorité face aux montagnes alpines, jurassiennes ou pyrénnéennes ?

Montagnes russes donc car en constante variations. J'ai des moments où la vie me semble assez jolie, où les projets divers fourmillent dans ma tête, où j'aime et j'ai envie d'aimer. Et puis soudain, arrive la période basse, la période où la colère est mon quotidien, où je ne peux plus supporter la présence d'autrui, où je ne peux plus supporter ma présence. C'est le cas actuellement.

Mon souci premier est que mon enfant demeure la première "victime" de mon état. Je n'ai plus aucune patience, je n'accepte plus rien, je suis aveuglée par ma colère. Attention, je ne maltraite pas mon enfant. Remettons les choses à leur place. Pour exemple, ce matin j'ai lancé une activité peinture. C'est les vacances, et je me dois de trouver des activités ludiques pour occuper mon enfant. Je ne suis pas d'accord pour laisser la télévision devenir une nounou. Parfois oui bien sûr, mais à toute petite dose. Ainsi, peinture du matin en place, je regarde mon enfant mélanger ses couleurs à sa guise. La colère est en moi je le sais, je la sens mais l'oublie le temps que mon enfant reste dans sa bulle peinturluresque. Puis arrive le moment où l'attention du petit diminue. Normal il n'a que 2 ans. Et là, telle l'angoisse de ne pas trouver la suite d'activité, j'ai tout rangé, plié bagage sans tenter une nouvelle approche.

Raconté comme ça, il semblerait que ce ne soit pas dramatique. D'ailleurs est-ce que ça l'est vraiment au final ? Non je ne crois pas. Mon enfant a simplement attrapé un bout de bois qui jonchait par terre, et s'en est allé vers d'autres aventures.

Je n'ai pas toujours l'éducation que je rêvais d'avoir pour mon enfant. Je ne suis pas toujours, à la règle les principes fondamentaux que je m'étais mis en tête pour apprendre à mon enfant de grandir. Et cela me pèse beaucoup dans ses périodes aux bas étages.

Et je culpabilise, je culpabilise, je culpabilise...

Le sentiment premier lorsque l'on devient maman est l'amour. L'amour incroyable, l'amour sans barrière, l'amour inexplicable... Mais on a souvent tendance à oublier que après l'amour, il y a le sentiment de culpabilité pour tout, pour rien, qui prends une place incroyable dans toute cette osmose de sentiments. Culpabilité lorsque l'on perd patience, culpabilité lorsque l'on baisse les bras, culpabilité quand les larmes coulent en face de son enfant, culpabilité lorsque l'on fuit, culpabilité lorsque l'on demande de l'aide, culpabilité.

C'est dur d'être une maman.

9 août 2013

Eduquer ses enfants

Comment éduquer ses enfants selon ses propres principes ? En considérant que l'intéraction sociale est très importante pour la socialisation etc... comment gérer les différentes manière d'éducation ?


J'ai un enfant de 2 ans. Je porte une attention particulière à sa nourriture, des fruits, des légumes, du poisson... bref un certain équilibre alimentaire. On dit que tout se joue avant 3 ans et même si je ne suis pas d'accord à 100% avec ça, je pense qu'il y a beaucoup de choses qui se jouent effectivement avant 3 ans. Je ne suis pas pour autant rigide. Mon enfant mange des chips lors des débuts de soirée et parfois il ne va manger que des cochonneries toute une soirée pour profiter. Néanmoins, je ne veux pas qu'il boive du coca ou mange des bonbons. Tant que je peux gérer ça, je le fais. Il en mangera bien assez tôt !!


Et pourtant, dans le regard de bon nombre de mamans, je passe pour une mère stricte et rigide. On est même allé jusqu'à me dire "mais fais lui connaître les bonnes choses" !!! Oui effectivement, c'est ce que je fais !!

Mais comment gérer la pression sociale qui me pousse à accepter que mon enfant boive du coca en soirée pour "faire comme les autres" ? Est ce que je le mets vraiment à part lorsque j'essaie de trouver une alternative au coca en lui proposant plutôt du jus de fruits ? Et comment gérer la perfidie de certaines personnes qui vont lui servir du coca dans mon dos ?

Je ne juge pas ses parents qui, par facilité, vont manger du fast food tous les jours. Je ne suis simplement pas d'accord avec eux. Mais je ne pousserai pas leurs enfants à manger du poisson à leur insu (poisson qu'ils n'aimeraient d'ailleurs pas au vue de leur alimentation générale...).
J'accepte que l'on soit différents, j'accepte que l'on éduque ses enfants comme on veut et parfois aussi comme on peut, j'accepte que l'on ne soit pas d'accord avec mes choix, j'accepte que l'on ne comprenne pas ce que je décide pour mon enfant.... mais je n'accepte pas que du coup, à l'inverse on n'accepte pas mes choix à moi !!

J'éduque mon enfant selon mes principes en tentant de lui faire comprendre que ses copains boivent du coca mais que lui non parce que maman pense que c'est mauvais pour lui. Oui il est différent de ses copains mais est-ce que cela devraient les empêcher de jouer avec lui, parce qu'il ne boit pas de coca comme eux ?

Par là bien sûr, je parle de coca et de bonbons... Ma pensée va plus loin. Si dès la petite enfance on éduque nos enfants dans la logique qu'il faut faire pareil que son voisin pour être accepté de lui, comment plus tard, ces même enfants pourront s'ouvrir aux autres ? Comment pourraient-ils accepter que certains soient différents d'eux, tant sur la religion, les goûts musicaux, la manière de s'habiller, la couleur de peau.... ? Comment peuvent-il s'ouvrir à la différence de l'autre ?

L'intéraction sociale se fait par le groupe et on s'identifie au groupe parce que l'on est pareil tous au sein du même groupe... Et pourtant n'est-ce pas la différence de l'autre qui va ouvrir nos esprits ? N'est-ce pas la différence de l'autre qui va nous faire connaître autre chose que ce que l'on connait déjà ? N'est-ce pas la différence de l'autre qui va nous permettre de nous connaitre nous ? N'est-ce pas la différence de l'autre qui va faire évoluer nos opinions, nos idées, nos convictions ? N'est pas la différence de l'autre qui va forger notre caractère ? 

Car au final, si on était tous pareil, on n'aurait plus rien à faire ensemble vu que la notion même d'ensemble ne voudrait plus rien dire. On ne formerai qu'un même être qui ferait la même chose, qui penserai la même chose, qui mangerai, boirai la même chose.

C'est grâce à la différence de chacun que l'on peut créer un ensemble.

23 juillet 2013

Auto hypnose

J'ai testé, il y a une heure environ, l'auto hypnose.

L'hypnose , c'est un mot qui fait peur au premier abord. Les premières pensées vont se dirigées directement sur un chaman fou, un gourou déséquilibré qui va entrer dans notre tête et nous obliger à faire des choses contre notre gré. C'est en tout cas un peu la vision des choses que j'avais.

Et puis j'ai cherché un peu sur la toile. Je suis allée de site en site. J'ai découvert une autre vision de l'hypnose. En n'utilisant que notre conscient, nous n'utilisons au final que 10% de nos capacités, le reste étant géré par notre inconscient. Et c'est bien lui gère nos émotions, nos sentiments, toutes ces choses que l'on ressent mais que l'on peut souvent pas expliquer. Et bien l'hypnose permet de prendre contact avec notre inconscient, de lui envoyer des informations sur la manière dont on voudrait voir évoluer les choses dans nos attitudes. Attention, je ne suis absolument pas experte en le domaine, je ne fais que analyser à ma manière ce que j'ai pu lire et comprendre.

Alors j'ai voulu tenter une séance de mise en transe simple. C'est la phase qui permet de rester conscient bien sûr mais juste à peine pour laisser notre insconcient prendre le dessus. J'ai donc eu très envie de tester ça mais avouons le quand même sans grande conviction pour une première !!

Et bien on peut dire que je (ou mon inconscient peut être) me suis prise une belle surprise ! J'ai suivi quelques conseils récoltés sur certains sites pour la détente, la mise en conditions etc... et du coup, mais vraiment comme un bond, je suis tombée en transe, un peu comme si je me dissociais de mon corps. C'est une sensation un peu difficile à expliquer. J'ai fais le point sur mon corps, je ressentais nettement les battements de coeur, mes muscles qui avaient des sursauts... puis j'ai testé, comme indiqué sur un site, de "commander" ma main droite à se redresser. Et c' est ce qu'elle a fait. Etrange comme sensation, intense même.

Le fait d'avoir lu beaucoup de documentations différentes à ce sujet, j'ai vraiment compris que j'avais réussi, sans trop de difficultés, à me mettre en état d'auto-hypnose. C'est à testé vraiment, je recommande. Et le champ d'action est immense avec ces expériences en terme de développement personnel, de maîtrise de soi et de compréhension de soi.


 


 

22 juillet 2013

Aider son prochain

Aider quelqu'un.

Est-ce un acte simplement amical, gratuit qui n'attends rien en retour ? Par là je demande, est-ce que l'on peut venir en aide à quelqu'un sans ressentir un moment de fierté de soi-même. Du coup, une personne qui aide les autres est-elle au final centrée sur elle-même, fier de ses actes, assurée qu'elle est quelqu'un de bien.

 

Aider quelqu'un n'est-ce pas s'aider soi-même ?

N'est-ce pas une manière de se valoriser à ses yeux et aux yeux des autres. N'est-ce pas au final un moyen de demander de l'aide à son tour ?

"Cette personne a fait une dépression. Je l'ai sentie, je l'ai aidée, je l'ai écoutée, j'ai pris du temps sur moi, j'ai trouver des solutions à ses problèmes. Elle va mieux, c'est grâce à moi. Regardez donc comme je suis quelqu'un de bien, quelqu'un d'important." On n'aide pas quelqu'un sans arrières pensées, ni gratuitement. On attends une certaine reconnaissance, un merci, une revalorisation de soi. Aider quelqu'un c'est apporter une valeur à sa personne. On s'engage à aider mais c'est du donnant / donnant. N'oublies pas que c'est grâce à moi que tu vas mieux, n'oublies pas que moi j'ai été là pour toi. Un jour, tu devras être là toi aussi, tu devras payer ta dette de ce que j'ai fais pour toi. Je t'ai aidé.

Aider quelqu'un c'est lui proposer un contrat. Une aide aujourd'hui contre un retour d'aide plus tard. Car si la personne, qui a aidé quelqu'un un jour, se retrouve dans une situation de détresse plus tard et que la personne aidée n'est pas là, alors la déception, la rancoeur et même le regret d'avoir aider s'installe. Aucun acte n'est gratuit. Tout mène à payer sa dette plus tard, renvoyer l'ascenseur.

 

Aider quelqu'un, c'est s'aider soi-même pour se sentir important, se sentir apprécier, se sentir vivant. Aider quelqu'un c'est s'assurer de ne pas se retrouver seul plus tard dans une situation similaire. Aider quelqu'un c'est se protéger de la solitude et l'abandon. Aider quelqu'un c'est se préserver des éventuelles prochaines épreuves à affronter. Parce qu'on sait qu'on ne sera pas seul, quelqu'un sera là pour nous épauler, nous consoler, nous écouter, nous trouver des solutions à nos problèmes. Il en ai ainsi car c'est ce que j'ai fais pour lui, il est contraint de faire pareil pour moi.

Aider quelqu'un, c'est égocentrique.

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20 juillet 2013

Pourquoi un blog ?

Alors aujourd'hui j'ouvre un blog.

Pourquoi un blog ? Pourquoi ne pas reprendre un simple cahier et un simple stylo ? Je n'ai pas (encore ?) la réponse. Je ne suis pas sûre de vouloir être lue, je ne suis pas sûre de ne pas vouloir être lue. Je ne suis sûre de rien. Ce que je sais, c'est que j'en ai le besoin.

Ici sera un espace narcissique, ici sera un espace de défouloir, ici sera un espace d'isoloir, ici sera un espace de moi. Je vous parlerais à vous, si vous êtes là, je me parlerai sûrement à moi.

Je parle seule, est-ce un problème ? Est-ce, ce que l'on appelle un ami imaginaire ? Peut-être... Alors peut-être qu'ici en fait, j'écrirais à l'ami que je n'ai pas, celui qui n'existe pas. L'ami à qui on peut tout dire sans attendre en retour. Est-ce que ces choses existent dans la vraie vie ? Est ce que l'ami peut écouter sans forcément chercher à arranger les choses, sans chercher une réponse aux questions ?

Ici sera un endroit de questionnement, ici sera un endroit d'analyse, ici sera un endroit qui n'aura pas de fil conducteur, pas thème donné, pas de sujet imposé... il sera une suite de jours, une suite d'émotions, une suite de rancœur, une suite de mots... Je ne chercherai pas la grande littérature, je ne chercherai pas à être lue par le plus grand nombre. Je cherche à poser mes pensées. Et ça partira dans tous les sens, comme les pensées qui inondent mon cerveau et qui ne me laissent pas le temps d'approfondir une idée. Peut-on être soumis totalement à la dictature de nos idées ? Ne pas arriver à dompter les idées, pouvoir les ranger en fil indiennes, que chacune attendent son tour pour faire mûrir les premières arrivées ?

Voyez comme je pars déjà dans tous les sens, voyez comme je m'éparpille, voyez comme je me divise pour suivre différents chemins en même temps. Dans la vie ce n'est pas possible. On ne comprends pas ces gens là, on est pas dans leur tête pour suivre leurs idées comme un film à la télé.

Alors aujourd'hui j'ouvre un blog qui n'aura pas de début, pas de fin. Je poserai les pensées, les unes après les autres sans suite logique.

 

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